INDE & CINÉ

Pour célébrer la sortie dans nos salles françaises de All We Imagine As Light ce mercredi 2 octobre, je vous propose une vidéo d'analyse et une interview de la réalisatrice Payal Kapadia. Depuis 1994, aucun film indien n'avait été retenu en Compétition Officielle au Festival de Cannes. La malédiction a été vaincue par la réalisatrice All We Imagine As Light qui a été sélectionnée cette année et est repartie avec le Grand Prix. Son film sort aujourd'hui dans les salles françaises grâce au distributeur indépendant Condor. Pour fêter la sortie de ce long-métrage sublime, je vous propose une vidéo d'analyse ainsi qu'un portrait de la cinéaste. J'ai eu le privilège d'interviewer Payal Kapadia, la vidéo est donc complémentée par de nombreux extraits d'interview. J'ai passé de longues semaines de travail sur cette vidéo, j'espère qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à la partager, à commenter et à donner votre avis si vous avez pu voir All We Im

Événement majeur de l'année cinéphile, Laapataa Ladies de Kiran Rao a été sélectionné pour représenter l'Inde aux Oscars dans la catégorie Meilleur Film en Langue Étrangère. À l'heure où la plupart des studios misent sur les films d'action et les budgets démentiels, le cinéma indépendant indien prouve qu'il résiste encore très bien et continue de se faire remarquer. Un des films les plus acclamés de l'année indienne est sans aucun doute Laapataa Ladies réalisé par Kiran Rao et produit par Aamir Khan. Produit pour à peine 11 crores, le second long-métrage de la réalisatrice de Dhobi Ghat a récolté environ 21 crores avant d'être un véritable événement lors de sa mise en ligne sur Netflix. Avec plus de 17 millions de visionnages, il s'agit du troisième film indien le plus vu de l'année sur la plateforme, loin devant Animal (13 millions), Fighter (12,4 millions) ou encore Shaitaan (14,8 millions). Le parcours admirable de Laapataa Ladies continue

Le palmarès du 77ème Festival de Cannes a été dévoilé hier soir, avec un prix majeur pour la jeune cinéaste indienne Payal Kapadia. De quoi souligner à quel point les cinémas indiens ont été à l'honneur le temps de ce festival. Thierry Frémaux l'avait annoncé en conférence de presse : l'Inde ferait son grand retour à Cannes cette année. Que ce soit en Compétition Officielle (pour la première fois en 30 ans) mais également dans les sélections parallèles. Et à l'issue de ce 77ème Festival de Cannes, le bilan est sans appel : toute catégorie confondue, c'est en tout trois talents indiens qui repartent avec des prix. Commençons par les prix hors Compétition Officielle. C'est tout d'abord le court-métrage Sunflowers were the first ones to know de Chidananda S. Naik qui a remporté 1er Prix de la CINEF . Une immense victoire quand on sait que la sélection se fait initialement à partir de plus de 2200 courts-métrages. Et potentiellement un futur grand nom du cinéma

La 77ème édition du Festival de Cannes se tiendra du 14 mai au 25 mai. Lors de l'annonce de la sélection hier matin, deux films indiens ont été retenus...dont un en compétition. Le Festival de Cannes est sans aucun doute le plus grand festival de cinéma au monde. Un festival qui crée des légendes, révèle des carrières brillantes de jeunes cinéastes et facilite la distribution d'œuvres indépendantes dans de nombreux pays. Tous les yeux cinéphiles étaient donc rivés sur l'annonce de la sélection hier matin. Et les passionnés de cinéma indien ont eu deux raisons de se réjouir. Tout d'abord dans la catégorie Un Certain Regard, c'est la jeune cinéaste indienne Sandhya Suri qui a été retenue pour son film Santosh . Le dernier film indien à avoir été sélectionné pour Un Certain Regard était le passionnant Manto de Nandita Das en 2018. Mais si l'on voit régulièrement des longs-métrages indiens dans ces catégories dites secondaires (Un Certain Regard, la Quinzaine des R